- Dakhma ou « Tour du silence », structure circulaire surélevée utilisée pour les rites traditionnels de la religion zoroastrienne, pratique quasi-disparue mais religion encore un peu pratiquée.
Elle permet au corps du défunt de ne pas se décomposer à même le sol, mais d'entrer en putréfaction en hauteur. Parfois voué à être en partie décharné par des animaux (vautours), les restes osseux sont prélevés une fois les chairs décomposées.
Les zoroastriens croyaient en un dieu suprême et immatériel, Ahura Mazda, au-dessous de lui, Ormuzd (le Bien, la lumière et la Vie) et Ahriman (le Mal, les ténèbres et la Mort) se disputent les hommes. Lorsqu'un homme meurt, son âme est immortelle et trois jours après sa mort, elle est emportée par le vent au lieu du jugement, sur le Pont de Chinvat. Les actes du défunt sont pesés dans la balance des trois juges. Absoute, l'âme gagne la lumière et le bonheur éternel; condamnée, elle tombe dans le gouffre des ténèbres et de la douleur; si le bien et le mal s'équilibrent, l'âme reste dans la demeure des poids égaux.
Les cadavres étaient considérés par les Perses comme des objets impurs qu'on ne pouvait mettre en terre, jeter au feu ou à l'eau sans souiller un de ces trois éléments (donc funérailles célestes).
Seul le cadavre du roi était divin et avait donc droit à un tombeau.
Les autres corps étaient enduits de cire avant d'être enterrés ou, plus souvent, étaient exposés dans de larges tours ouvertes, les tours du silence, pour y être dévorés par les oiseaux de proie. Quand il ne reste plus que les os, ceux-ci sont alors rassemblés et déposés dans un ossuaire central.
Les vases peints étaient principalement utilisés dans la vie quotidienne des familles les plus aisées, voire aristocratiques, dans le cadre du banquet ou pour la toilette. Certains étaient aussi choisis pour honorer les dieux ou les morts. Une céramique commune a été utilisée au quotidien. Elle fait l'objet de recherches de plus en plus approfondies. Ces céramiques peintes constituent la part la plus importante de la peinture de la Grèce antique actuellement conservée.
Ce qui m'intéresse, c'est le fait de représenter des contes ou faits sur un objet du quotidien. Le vase devenant u moyen de transcrire une histoire à travers le temps.